La Rue Attend Une Licorne

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Bonne Semaine a Tous

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MA REALITE

Ma réalité c’est la street, strict criminel sensible

La Terre s’ensable les monstres tirent sans cibles

Semblable contre sang black c’est ça sans blague

Je concrétise à plein mes rêves autour d’une blague

Je fais un tabac sinon je tabats et ça tabasse

Fais tourner la tasse ! paix aux tiens faut qu’on brasse

Braz c’est la guerre dans les deux émisphères

Le crâne sous pression je digère mes enfers

Pour pas les faire vivre aux miens reste que ça frère

Sinon c’est la merde, ma réalité c’est sincère

Et puis c’est tout ma réalité fait mal et je la regarde

Grandir petite qui rend les coups LA GARDE !

Toujours de pieds pour mettre un poing sur leurs I

JE suis le clan du trèma métamagicien droit comme si

Il miré le sol la sol do mi et quelques amis on rêve

Que nos palabres étaient des messages de trêves

Ils ne parlent que de sanglot c’est sans logique

On verse tant de sang – Grise et ma ville je peins et je nique

Tout va bien facile à dire comment survivre jusqu’à la

En réalité très pur est la ligne et je suis au tel avec charon

Je coordonne mes voyages avenir loin des berges du daron

Les larrons y boient leur larmes voyez crovez en vous

Et tout prend du sens cherchant tous Tous le rendez vous

Avec la chance, mais il la vendent sur application

Et les nations s’enlisent dans l’ennui et la félation

Pleurez pauvre fou les gens meurent les gens se lève

Et meurent la résitance à la violence de ce monde est immense

Et tous pensent et prie de ne pas rentrer dans la danse

Elle est violente la réalité et je lui cache la vérité

Toute façon tout le monde la connaît en réalité

Ma réalité mec c’est la street, de rue en son on s’orne

Et charme les jours fastes et pleurent peu je suis borgne

Au pays des aveugles je jongle avec les boules du monde

Je fonde pas un empire je cultive mes racines

DREUX sang pour sang je regarde les bleus les blancs les rouges

C’est le type blanc en bleu qui doit prendre un rouge

L4arbitrage a fauté et le droit à l’image est carré

C’est la chance de voir ça dans le Carré VIP

La musique mon frère c’est toutes ma vie je gamberge

De la weed en block je gratte mon bloc avec ma verge

Bruler un cierge la Madona implore pour nous

Que la lumière reviennent mais après tout

Il ne neige plus en hiver et la vie est dans la rue

Paru Vendu, PAP, Ceci cela à l’agence coussi coussa au coin de la rue

On rumine et urine aux même en droit ou ils nous oppriment

Et nous remercie pour une chanson en GAV je grave mon blase

Mec de dreux je drope le scoop ici s’arrête l’homme

Porte de prison sa mère ou spiderman est condamné au dédale

Et y trouver des rires même dans l’impasse et que dalle

C passe on trace nos vies ou on se casse le dos pour dix balles

C’est déjà ça mec trop mecs en dépendent alors je bande

Mon art sot et ingrat je gratte ouais en gros kho je commande

Comme au domac qu’elles que vers à la prod, elle me sourit

C’est plus l’heure des héros, faut le million

Je connais le pape c’est Louis Vuitton dit-on

Et on en rit et on en souffre et c’est ce qui le rend si cher

L’effort qu’on y consent est le seul moyen d’entrevoir la paix j’espère

Le monde change et je suis pas bob dylan sous le mirador je suis libérable

Les lèvres dans les mains j’embrasse le destin mon frère

De nous avoir mis c’est carré dans ce carré pour raper

Notre gamberge ma réalité je sais pas Lennon Imagine

Les heures filent, la nuit prochaine, serons-nous arrivés ?

Je l’ignore – l’agonie de mon âme se perd – perfusion de cire

J’invente un cierge pour prier pour elle.

L’église aiguille mon désespoir funeste sous l’égide solaire

Ma douleur est grave et grise comme ce vieux costume bleu

La vie se délave, ici, dans la solitude des pierres

M’en servir où en rendre ma part comme un combat éternel

Je ne sais plus bien. Qu’elles se taisent et m’engloutissent

Les Limbes murmurantes dévorent mon être de l’intérieur

Et c’est seulement le jour qui me dresse devant l’oubli

Comme feuille vibrante attachée à la branche verte

Dernier supplice d’être le seul à tenir ou partir pour toujours.

Pourquoi ce soir ne vient donc pas quel froid le tétanise

Quel homme l’empêche, je le tuerai je le jure par effroi

Non par amour ! Amour de cette nuit fauve qui se déjoue.

Pourrais-je vraiment être le besogneux et l’horreur par amour.

Une idée sordide et je serais oui d’une violence inouïe,

Me résoudre à tuer – cela semble facile – comme prendre.

L’on-t-il seulement endurer cette souffrance pour me distraire

Et sont-ils seulement des hommes pour vouloir y échapper

Non ! Je ne suis qu’une bête sans âme et je m’en vais.

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Ils regardent dedans mais ne voient pas
    comment pourraient-ils comprendre
    Ce qu'ils pensent ne m'interesse pas
    Ils ne veulent que se rendre ou se vendre
        Des traîtres à la cause
        Des violences sur les gosses
        Des rêves brisés des crânes vides

    Ne sois pas si sûr que ta parole est d'évangile
    Je ne t'écoute pas même si tu dis être Virgil
    J'ai les os solides, l'esprit agile
    Je marche avec un monde sur le dos je prie et j'écris
        Des promesses aux étoiles
        Des histoires de gars vrais
        Des voeux pour un monde meilleur

    Ma carne ne vaut pas bien cher, dans mes chairs
    Je sens vibrer une lumière intérieur plus forte
    Que leur oppression mentale - en vrai c'est un carnage
    On ne sait plus quoi penser alors je regarde les nuages
        Je vois des dromadaires et la Lune
        J'y vois la légereté sage de la fumée
        Je vois le soleil régnait sur tout ça.

    Parfois, je voudrais que tous les hommes s'entendent
    Mais ils sont si méchants entre eux, aveuglés par l'aube
    Ils s'entretuent volontiers et se mangent entre eux,
    Entre eux ils se sentent des suprématiste d'un système
        Qui les ronge comme un ver dans la pomme
        Qui leur donne l'ordre de tirer sur l'Homme
        Qui les assoie ou les achève et qu'ils vénèrent.

    Alors je fume et je bois ma peine et celle de mon frère
    Je me lève avec la même haine qu'hier, je suis un type fier
    Qui se perd et qui gagne l'autre rive à la force du coeur
    Je le fais pour toi, ma petite soeur, pour que tu gardes ces valeurs
        Celles qui portent l'idée comme l'enfant
        Celles qui tiennent bon face à la fatalité
        Celles qui soulève l'esprit plus haut que l'étreinte des fers.